Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/154

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

foulées, trouvait ainsi son chemin. Après plus d’une heure de recherches, Antoine heurta du pied un corps gisant par terre… C’était le corps de Pedro évanoui.

— Oh ! mon Dieu, pensa Antoine dont le cœur battit à se briser, le pauvre enfant est mort.

S’agenouillant aussitôt près de lui, il souleva sa tête, et, l’appuyant sur un de ses bras, il se mit à lui frotter les tempes avec de l’eau-de-vie.

— Ce n’était qu’un évanouissement, s’écria-t-il bientôt le cœur rempli de joie ; le voici qui vient de pousser un soupir.

En effet, Pedro ne tarda pas à reprendre connaissance.