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L’EXTERMINATEUR.

rendre ma liberté, et mon vieux fusil de Boucanier n’est pas encore tellement rongé par la rouille, que je n’éprouve par moments l’envie de m’en servir !…

Ces mots, prononcés par Ducasse avec cette froide résolution qui impose toujours à la foule, changèrent subitement et du tout au tout les dispositions des flibustiers associés ; ils s’empressèrent auprès de Montbars et l’assurèrent d’un dévoûment sans bornes.

— Merci, matelot ! disait une demi-heure plus tard Montbars resté seul avec Ducasse, je n’attendais pas moins de toi ! Sais-tu que tu as bien gravement engagé