Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/341

Cette page a été validée par deux contributeurs.
335
L’EXTERMINATEUR.

timent durait encore, quand une voix sonore et ironique s’éleva pour protester ; cette voix était celle du beau Laurent.

La popularité, ou pour mieux dire la réputation dont jouissait le brillant flibustier était telle, que le silence se rétablit aussitôt comme par enchantement.

— Amis ! s’écria Laurent, je n’imiterai par Montbars ; je ne vous adresserai pas un discours longuement médité et préparé à l’avance ; peu de mots me suffiront : Frères-la-Côte, prenons garde ! On veut nous lancer dans une voie qui ne convient ni à nos instincts ni à nos goûts ! Que sommes-nous ? de joyeux et intrépides aventuriers ! Que voulons-