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MONTBARS

tin mettait le cap droit sur eux !

Alors, ces hommes, qui, devant la mort, n’avaient pas fait entendre un seul murmure, éclatèrent en cris et en transports frénétiques de joie.

En ce moment, de Montbars n’était pas seulement pour eux le premier marin de la flibuste, le plus grand capitaine des mers, c’était un génie tout puissant, surnaturel, un demi-dieu.

Le fait est que l’audace, sanctionné, par l’impunité et par le succès, que déployait le chef des Boucaniers, en osant courir toutes voiles dehors, par une pareille tempête, constituait un miracle bien digne d’impressionner des gens de