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L’EXTERMINATEUR.
Vers midi, une pluie abondante qui survint leur apporta un puissant secours, et ranima leurs espérances : cette pluie présageait la fin de l’orage.
Vers les trois heures, la tempête jusqu’alors toujours croissante finit par s’arrêter dans son élan ; peu après elle diminua d’intensité et quoique la mer restât toujours horrible, il devint possible — ce à quoi il n’avait pas fallu songer encore — de diriger l’embarcation.
Tout à coup, un cri de : Un navire au vent ! fit battre tous les cœurs ; chacun se leva avec un empressement fiévreux, qui manqua de faire chavirer le canot.
En effet, à peine distant d’un quart de