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MONTBARS

puis, reprit d’une voix douce et affectueuse :

— Ma pauvre Jeanne, tu es d’une condition trop infime pour songer à oser lutter avec moi ! Le parti le plus sage que tu as à prendre est de reconnaître, par une soumission absolue et sans bornes, mes bontés et mes bienfaits : ta candeur m’intéresse ; je te le répète, je te veux du bien.

Quelle est ta position dans le monde ! celle d’une femme perdue, d’une malheureuse que le premier venu a le droit