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L’EXTERMINATEUR.

ne dépouillerai pas quelque riche galion espagnol ?…Quelle joie j’éprouverai lorsqu’entouré d’or, de femmes, d’esclaves, à même de satisfaire mes moindres caprices, je pourrai me dire : C’est à mon seul courage que je dois mon bonheur !… Une dernière fois, capitaine, je vous en conjure, avant de donner suite à votre horrible détermination, permettez que je m’embarque !…

— Laissez-moi vous accompagner, maître ! dit Alain.

Laurent se mit à réfléchir, tandis que le chevalier, affectant une vive anxiété, le