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MONTBARS

de ses prières, n’insista plus auprès de l’équipage : en lui-même il s’avouait que les flibustiers n’avaient pas tout à fait tort de se refuser au travail ; leurs efforts ne pouvaient aboutir à rien.

Une heure se passa, et ce court laps de temps suffit pour empirer d’une façon extrêmement sensible la position du navire : le chevalier calcula qu’avant la fin du jour la frégate sombrerait.

— Laurent, dit-il en se penchant vers le flibustier couché sur le pont, j’ai besoin de toi…

À ces mots prononcés à voix basse, le