Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/226

Cette page a été validée par deux contributeurs.
220
MONTBARS

Au même instant la frégate, encore une fois victorieuse, se relevait, et la voix de Laurent, cette voix qui toujours restait calme au milieu des fureurs de la tempête ou du combat, rendait le courage, presque l’espérance aux flibustiers.

— Enfants ! leur disait-il, vous avez le cœur trop ferme pour craindre la mort, mais je conçois que l’incertitude et l’agonie vous soient pénibles ! prenez un parti digne de vous. Jouons d’un seul coup les chances qui nous restent : dans cinq minutes nous serons engloutis ou sauvés !

Laurent enjamba alors quelques enflé-