Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/205

Cette page a été validée par deux contributeurs.
199
L’EXTERMINATEUR.

— N’importe, murmura-t-il, je ne faiblirai pas. Elle sera ma maîtresse ! — Matelot, reprit-il après un moment de silence, nos épreuves ne sont pas finies. Il nous reste à présent à lutter contre les fureurs de la nature. Voici la tempête qui éclate, et la frégate criblée de mitraille, déchirée par les boulets espagnols, fait eau de toutes parts.

En effet, un épouvantable coup de tonnerre se fit entendre presque aussitôt, et le vent se déchaînant avec une force inouïe, courba la frégate sur la lame et manqua de la faire sombrer.

Laurent, malgré le sang qu’il avait