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MONTBARS

Laurent fit un signe de tête : le silence se rétablit.

— Amis, reprit-il, votre ardeur ne me surprend pas, je vous connais ! Toutefois, je vous dois une explication. Si, pendant plusieurs heures, nous avons pris chasse et fui devant l’ennemi, c’est que je voulais, — ayant remarqué la disproportion notable de marche qui existait entre les deux galions, — les séparer l’un de l’autre, et passer au vent du vaisseau amiral, qui est le plus au vent : j’ai réussi ! À présent que nous tenons l’amiral par le vent, nous sommes à l’abri des coups du vice-amiral, qui se trouve sous le