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MONTBARS

pable de suivre son compagnon, chaque instant agrandissait la distance qui le séparait de son matelot.

Vers les dix heures du matin, — la chasse durait depuis le point du jour, — les flibustiers purent distinguer jusque dans leurs moindres parties, les formidables proportions du galion espagnol : cette vue, quelque intrépide qu’ils fussent, les impressionna fort.

Laurent, se promenant d’un pas égal et tranquille le long du tillac, causait avec de Morvan de sujets tout à fait in-