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MONTBARS

fut exécuté avec un entrain, une verve, une célérité remarquables.

En quelques minutes, le bastingage s’encombra de sacs destinés à amortir la mitraille ; les coffres d’armes furent ouverts, les fanaux sourds éclairèrent de leurs lugubres rayons les soutes aux poudres ; les non-combattants — c’est-à-dire les deux cuisiniers, les musiciens, les préposés aux vivres, etc. — s’échelonnèrent pour approvisionner le tillac de munitions et recevoir les blessés. Les panneaux se fermèrent ; les garde-feux, remplis de gargousses, arrivèrent à leurs pièces ; les écouvillons et les refouloirs