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MONTBARS

de suite que mes lèvres sont en désaccord avec mon cœur…

Je comprends très bien que tu aies ordonné à tes esclaves de me tuer ; que tu m’aies adressé de vilaines paroles… Tu avais perdu la raison ! Aussi, de toutes ces choses je ne conserve contre toi aucune rancune ! Ce que je ne puis te pardonner, Nativa, et pourtant je t’assure que je ne suis pas du tout méchante, c’est la peine que tu as causée à mon chevalier Louis ! Vois comme il est changé ! comme il paraît accablé, malheureux ! Après tout, ce n’est pas ta faute ! habituée à l’hypocrisie des villes, tu ne pou-