Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/74

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

espagnoles, ne s’était présenté ; Laurent avait fait poursuivre la route sans vouloir donner chasse à l’ennemi.

Cette indifférence pour un butin presque assuré n’avait pas déplu à l’équipage : elle lui prouvait que l’entreprise tentée par son chef devait être considérable puisqu’il dédaignait les prises que le hasard plaçait à sa portée.

Un soir, Laurent, son matelot et Fleur-des-Bois, assis sur le gaillard d’arrière paraissaient contempler avec admiration le coucher du soleil.