Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/304

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des-Bois. Jamais la jeune fille n’avait été aussi séduisante. Son admirable chevelure blonde, épaisse, soyeuse, aux reflets dorés s’était dénouée et retombait sur ses épaules. Ses grands yeux noirs, d’une limpidité céleste, animés par la pensée de la mort, par l’idée d’une séparation avec de Morvan, possédaient un charme qui eût attendri le cœur le plus usé, le plus froid.

La surexcitation causée par l’attente de l’heure solennelle qui allait sonner pour elle et décider de son sort, donnait aussi aux mouvements de Fleur-des-Bois une