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et des outrages qu’ils leur font endurer !… Mourir à tes côtes n’a rien qui m’effraie… au contraire !… ce qui m’épouvante au-delà de toute expression, c’est la perspective de tomber vivante entre les mains de nos ennemis… J’ai beaucoup réfléchi depuis quinze jours… beaucoup… N’est-ce pas mon chevalier Louis, qu’une femme, une jeune fille doit préférer la mort à l’outrage ?… Jure-moi donc, mon chevalier, que quand tout espoir sera perdu, quand les Espagnols auront jeté bas la porte, que rien ne pourra plus nous sauver ; jure-moi, que tu me tueras ?

À cette proposition à laquelle il ne