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tinua de part et d’autre avec un acharnement remarquable.

Laurent, qui au commencement de l’action n’avait vu dans la lutte qu’un agréable passe-temps, s’était peu à peu enivré à l’odeur de la poudre, à la vue des Espagnols tombant sous les balles de sa carabine ; les yeux illuminés de lueurs sinistres, les narines gonflées, les cheveux en désordre, il lui fallait à chaque instant se retenir pour ne pas céder à la tentation qu’il éprouvait de descendre sur la place et de jouer du coutelas.