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de votre caractère, reconnaissante de l’immense service que vous aviez rendu à mon père en le sauvant d’une mort certaine, au péril de vos jours, je me suis un moment abusée moi-même.

J’ai confondu avec un sentiment plus tendre, l’admiration que vous m’inspiriez. Plus tard, lorsque je parvins à me rendre compte de l’état de mon cœur, je reculai devant un aveu qui, du moins je le croyais, devait vous affliger sérieusement. J’ai tenu, chevalier, à vous donner cette explication, car votre estime m’est précieuse. À présent, je ne vous retiens plus. Adieu, chevalier. Mon ave-