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Si j’ai commis une faute dans ma vie, continua Nativa avec tristesse, c’est le chevalier de Morvan qui seul a le droit de me la reprocher !
— Moi, mademoiselle ? s’écria le jeune homme.
— Oui, vous, chevalier ! je vous ai laissé croire à un amour qui n’était pas encore dans mon cœur ; je vous ai donné de fausses espérances, que je ne partageais pas. J’ai manqué de franchise. Hélas ! je suis cependant plus à plaindre qu’à blâmer ! Séduite par la noblesse