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pondit froidement le beau Laurent. Je suis poli, bien élevé, et j’ai pour règle invariable de conduite de ne jamais m’opposer aux caprices des femmes, de toujours leur obéir. Vous m’avez prié de venir ; je suis venu, voilà tout !

À ces paroles, prononcées avec une rare impudence, Nativa tressaillit ; mais bientôt un séduisant et tendre sourire éclaira son délicieux visage.

— À quoi bon, Laurent, vouloir m’éprouver encore, dit-elle, n’as-tu point déjà assez foulé à tes pieds mon orgueil ?