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Nativa était tellement troublée qu’elle ne remarqua pas l’ironie déployée par le flibustier ; la parole du beau Laurent arrivait à elle comme un son confus : elle entendait, mais elle ne comprenait pas.

Peu à peu cependant, — Nativa était douée d’un cœur vaillant, — elle recouvra, sinon son sang-froid, au moins sa force de volonté. Ses grands yeux bleus, humides de larmes et brillant de reconnaissance, s’élevèrent vers le ciel, et joignant ses mains avec ferveur, elle s’écria d’une voix passionnée :