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répondent ; son cœur est ailleurs. Un frère a-t-il besoin de la fortune de sa sœur, une sœur du bras et du courage de son frère, la première donne son or et le second son sang, parce qu’il y a devoir pour eux à agir ainsi. Ni l’un ; ni l’autre n’apportent, la plupart du temps, aucun enthousiasme dans le sacrifice.

— Assez, assez ; tais-toi, Laurent, tu me fais mal ! s’écria Jeanne en interrompant vivement le flibustier. Quoi ! c’est cette affection pour ainsi dire ennuyée, froide et forcée que mon chevalier Louis éprouve !… Est-il possible que