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— Moi, Jeanne, j’ai peur, répondit Laurent d’une voix sourde, et comme si cet aveu parti du cœur, humiliait sa fierté.

— Peur, toi le beau Laurent !… Et pourquoi cela as-tu peur ?

— Je crains, Jeanne, en arrachant d’une main téméraire et brutale le voile d’innocence qui te cache la vie de me rendre coupable d’une mauvaise action, de commettre un crime.

— Je ne te comprends pas, Laurent…