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grands arbres touffus qui bordaient la rivière : la végétation que présentait en cet endroit les rives du Lagon était si puissante, qu’il n’y avait aucun danger d’être découvert par l’ennemi.

L’équipage abrité par cette ombre salutaire et épaisse se coucha sur le pont, et attendit la nuit.

L’expédition devait se mettre en route à dix heures du soir, afin d’atteindre la ville de Grenade vers minuit, c’est-à-dire lorsque les habitants seraient plongés dans leur premier sommeil.