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première de sa vie qu’il hésitait sur un parti à prendre.

— Pauvre jeune cœur aimant pensait-il, comment pourra-t-il jamais, armé seulement de sa loyauté, résister aux dangereuses séductions de Nativa ! Il me semble que, je le vois déjà, l’heure du réveil sonnée, anéanti, éperdu de douleur, blasphémant Dieu, haïssant ses semblables, ne croyant plus à rien, et rêvant le suicide ou la vengeance !… Tel que j’étais moi-même, il y a quinze ans !… Je devrais peut-être anéantir cette lettre ! Bah ! à quoi bon ! Nativa trouverait bien vite un autre