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Presque entièrement planté d’orangers sauvages, ce bois présentait une de ces végétations luxuriantes dont la partie la plus riche et la plus fertile de l’Europe ne saurait même donner une idée.

Rien de charmant comme cette solitude sitllonnée par des sentiers couverts d’un gazon, tellement touffu, fin et serré, que l’on croyait marcher sur un tapis de velours ; de tous les côtés, de rouges cactus mêlaient l’éclat de leurs vives couleurs aux parfums de la fleur virginale ; des lianes innombrables enchevêtrées dans un pittoresque et gracieux désordre, et servant de perchoirs à des