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tacle bizarre et étrange : il vit un homme jeune encore, grand et élancé, superbement vêtu, qui, escorté par quatre violons et deux flûtes, marchait à l’abri du soleil sous une espèce de dais en soie brodée d’or, que portaient quatre esclaves revêtus de livrées éblouissantes. La foule suivait respectueusement à quelques pas de distance cette singulière procession. — Allons, canailles, retirez-vous, vous m’empêchez de respirer à l’aise ! dit l’homme placé sous le dais en s’adressant à un groupe de nègres qui, les yeux démesurément ouverts, parais-