Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/315

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vait parvenir à s’aveugler sur l’état de son cœur : il était forcé de s’avouer qu’il éprouvait pour la charmante créature une affection véritablement fraternelle et profonde.

— Chevalier Louis, lui dit Fleur-des-Bois, avant de le quitter, n’oublie point que si tu étais tué, il ne me serait plus possible de vivre jamais heureuse ! Ne sois donc pas imprudent dans la bataille, et si tu m’aimes réellement, comme je le crois, souviens-toi en te défendant, que tu me défends moi-même ! Au revoir !

Jeanne tendit alors sa main au jeune