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vivacité, il appliqua la gueule du canon sur son front.

Il était impossible, à la contenance de Laurent, de mettre un seul instant en doute qu’il accomplirait sa menace.

— Monsieur, lui dit de Morvan, notre rencontre a été la suite d’une injure que je vous ai adressée ; je vous ai appelé « lâche et assassin. » Eh bien ! devant Montbars et Barbe-Grise, ici présents, je vous offre mes très humbles excuses ; je retire les mots qui vous ont offensé, je vous en demande pardon !…