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tour, je vous en prie, écoutez-moi sans m’interrompre !… Ma franchise égalera la vôtre !… Je crois à votre amitié et je vous paie de retour ; je ne vous cacherai cependant pas qu’il y a en vous certains côtés qui me repoussent et arrêtent ma tendresse au milieu de son élan ! Frère de mon père, vous avez renié votre nom et exigé que je vous appelasse Montbars. Je vous ai obéi ; mais à partir de ce moment, l’oncle a disparu à mes yeux et je n’ai vu que l’ami, le compagnon d’armes du comte de Morvan.

Aujourd’hui je ne veux qu’une chose : ne créer un avenir par mon courage