Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/240

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de toi est injuste, car jamais je ne t’ai adressé un seul mot qui pût te faire de la peine.

— À moi, c’est possible ; mais aux autres ?…

— Si j’ai toujours été bon pour toi, Jeanne, c’est que tu es la seule femme que j’ai rencontrée, dont l’âme ne soit pas corrompue. Crois-moi chère enfant, les hommes sont plus à craindre par leur fausseté que les serpents par leur dent envenimée ! Quand j’étais jeune, j’aimais tout le monde ; je me figurais que cha-