Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/234

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

blesse un combat qui devait avoir lieu aujourd’hui, vous avez agi avec un sans-façon et une tiédeur qui ne prouvent pas en faveur de votre caractère !

— Chevalier, répondit Laurent avec autant de politesse que de calme, je vous estime trop pour ne pas tenir à me disculper à vos yeux. Hier, lorsque j’écrivis à Montbars, j’étais très souffrant. La nuit m’ayant été favorable, je me suis empressé ce matin de partir pour le Bois-Roger ; malheureusement m’étant endormi, mon cheval a fait fausse route et m’a conduit dans la savane. Voilà comment il se