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nable et très naturel, faisait la force du beau Laurent.

À peine les lanciers eurent-ils aperçu le chevalier, qu’une dizaine d’entre eux abandonnèrent le blocus du flibustier pour courir à sa rencontre.

Le moment était solennel, la position critique : le jeune homme sentit instinctivement que s’il s’arrêtait pour recharger son arme, il se perdrait.

Il continua donc d’avancer.