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sition, la jeune fille s’assit sur le gazon, et, appuyant sa tête adorable contre le tronc recouvert de mousse d’un vieil arbre, elle s’endormit presque aussitôt d’un calme et paisible sommeil. Les chiens, couchés à ses pieds, paraissaient veiller à sa sûreté.

De Morvan, debout, les bras croisés, contemplait avec admration ce charmant tableau. Si ce n’était Nativa, jamais de sa vie il n’avait rencontré une beauté comparable à celle de la fille de Barbe-Grise ; seulement cette beauté, au lieu de l’éblouir comme celle de l’Espagnole, l’attendrissait.