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— Je vous remercie, Montbars, dit le jeune homme, qui à ces paroles, d’un si grand poids dans la bouche du flibustier, rougit de plaisir. Je ferai de mon mieux pour justifier votre bonne opinion.

— Ne m’interromps pas : j’arrive à la grave confidence que je t’ai promise. Avant tout, tu t’engages, n’est-ce pas, Louis, à ne jamais trahir le secret que je vais te confier ? Oh ! ne te formalises pas de cette question, elle m’est dictée par ma position et le devoir.

— Je le jure ! Montbars, parlez !