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eussent compris ces paroles, à sauter après l’illustre chef de la flibusterie et à l’accabler de caresses.
— Bonnes bêtes ! vois comme elles me reconnaissent, reprit Montbars, en se retournant vers son neveu. Combien ai-je d’amis qui, après une absence aussi longue, me recevraient aussi bien !… Aucun ! Ah ! voici Barbe-Grise !
Le boucanier Barbe-Grise devait avoir cinquante ans : petit et trapu de taille, il portait le costume habituel aux gens de sa profession : seulement on remarquait