Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome V, 1853.djvu/70

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il n’avait ni grand cordon, ni charge lucrative et brillante, ni état de maison, rien enfin de tous ces biens et de toutes ces dignités qui, pour la plupart des nobles de l’époque, constituaient le bonheur ; mais il aimait Nativa avec la ferveur enthousiaste d’une nature simple et puissante, et Nativa venait enfin de se lier à lui par un aveu qui, pour le cœur honnête et loyal du jeune homme, équivalait à un indissoluble serment.

En outre — complément inespéré d’un bonheur auquel, une heure auparavant il n’aurait osé croire — il avait gardé Na-