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trice, avec laquelle de Morvan fit cette réponse, le duc de Chartres le regarda avec une attention qu’il ne lui avait pas accordée jusqu’alors.

— Il faut que vous soyez bien osé ou bien mal appris pour parler ainsi, dit-il.

— Monseigneur, j’ose, il est vrai, beaucoup, et mon père, M. le comte de Morvan, m’a appris, lorsque j’étais tout enfant, qu’un homme de noblesse ne doit jamais laisser passer impunie une injure ! À mesure que j’ai avancé en âge, la