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— Il y a quarante ans, l’île de Saint-Domingue ne comptait, comme habitants français, que des chasseurs de taureaux sauvages et de sangliers. Ces hardis piétons, abandonnés de la mère-patrie, dûrent chercher dans les produit de leurs courses, produits excessifs et trop abondants pour leur nourriture, un rapport lucratif qui les mit à même de se procurer des objets indispensables à leur existence nomade, comme de la poudre, des ustensiles, des habillements, etc.

Ils commencèrent donc à fumer la viande des sangliers et à tanner les peaux