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— Adieu, pays natal, où je ne laisse pas un ami ! où mon départ n’éveille aucun regret ! dit de Morvan en jetant un dernier regard sur la terre, qui commençait déjà à se confondre à l’horizon avec le ciel ; adieu !…

— Point d’inutiles regrets mon cher Louis, ajouta de Montbars, la terre ingrate que tu quittes n’a jamais eu pour toi ni soleil ! ni tendresse !… elle t’a vu végéter dans la misère !… Tu ne dois plus la fouler du pied que quand tu seras riche et triomphant !… Point de tristesse, songe aux horizons nouveaux, immenses, infinis, qui t’attendent !…