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toutes les peines du monde à décider mon pauvre frère à fuir ; ce ne fut qu’en lui parlant des services qu’il pourrait rendre encore un jour à la Bretagne, que je parvins à l’entraîner… Un navire partait pour les colonies ; nous y prîmes passage.
Notre voyage touchait à son terme ; déjà nous apercevions les Antilles françaises, quand une frégate espagnole s’empara de nous. Ton père et moi, transporté à l’île de Cuba, fûmes vendus comme esclaves !