Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome V, 1853.djvu/161

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de son abjection et de sa lâcheté, — une âme pour souffrir.

Le boucanier prononça ses paroles d’un ton si inspiré, avec un enthousiasme si ardent et si pur que de Morvan se sentit électrisé.

— Legoff, s’édcria-t-il, un homme qui s’exprime ainsi ne peut rester l’hôte d’une prison. Ordonnez, j’obéirai… Nous serons bientôt libres !…

— Je le sais, répondit froidement Legoff. Quelle triste chose que l’humanité,