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versation avec de Morvan une gaîté et une indifférence complètes, un observateur eût compris à ses gestes saccadés, à l’ironie contenue de sa voix et à la pâleur, qui, malgré son teint basané avait envahi son visage, qu’il était intérieurement en proie à une violente émotion ; seulement, il est probable que si le boucanier, toujours maître de lui, se fût trouvé en présence d’un observateur, il aurait usé de plus de précaution pour dissimuler son agitation.

Deux heures après cette conversation, Legoff et de Morvan, se promenaient bras dessus, bras dessous, dans les