Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome IV, 1853.djvu/257

Cette page a été validée par deux contributeurs.

cria le boucanier en riant d’un gros rire. Tenez, monsieur le chevalier, ajouta le prétendu Mathurin en prenant la main du jeune homme dans les siennes, je n’ignore point qu’entre vous et moi il y a une distance extrême de position, mais ça ne m’empêche pas de vous aimer et d’éprouver un vrai plaisir chaque fois que le hasard nous met en présence.

Voulez-vous que nous soyons amis ? Dame ! j’avoue que je pèche par l’éducation et par les manières ; mais le cœur, voyez-vous, est bon, c’est déjà quelque chose.