Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

couvert par le bruit des fanfares des aveugles et du prétendu Castillan, mais elle vit la grimace et elle y répondit par un éclat de rire homérique.

Quant à l’infortuné Alain, écrasé par la surprise et par l’indignation, il resta pendant un moment sans respirer, sans faire un mouvement : il se croyait tombé au pouvoir du diable ; il avait perdu la tête.

Le charlatan mit à profit son immobilité pour procéder à sa toilette ; il démêla d’abord ses longs cheveux et les écarta sur son front.