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et émue, pardonnez-moi, je vous en conjure ! Pourquoi aussi ; m’avez-vous demandé le sacrifice de mon amour !

— Je vous ai demandé le sacrifice de mon amour, répéta Nativa avec étonnement. Mais, au contraire, n’ai-je pas, en ouvrant une perspective à votre ambition, permis à votre pensée de franchir des distances et des obstacles qui devaient vous paraître infranchissables.

— Mademoiselle, répondit de Morvan, en secouant lentement la tête d’un air de doute et de chagrin, n’est-ce donc pas me demander le sacrifice de mon