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avait soixante hommes d’équipage, et était commandé par un des plus braves et des plus expérimentés capitaines de la marine royale d’Espagne, ! Quant aux flibustiers, ils étaient au nombre de dix-huit et montaient une pirogue qui faisait eau de toutes parts.

L’issue de ce combat paraissait chose si peu douteuse, que notre capitaine se mit tout d’abord à remercier la Sainte-Vierge de la témérité de nos adversaires. Il ne voyait dans cette folle attaque qu’une occasion de détruire sans aucun danger pour nous quelques-uns des bandits si redoutables à notre nation.