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cha, — ne pouvant plus avancer qu’avec peine, — à se rendre compte de ce qui se passait autour de lui.

— Tiens, quel est donc ce grand seigneur qui, monté sur son carrosse, se dispose à parler au peuple ? se dit-il, écoutons un peu. Dieu de Dieu, est-il couvert de broderies d’or et de belles plumes ! Ce doit être un prince du sang. L’on fait silence ; il va commencer.

Le personnage gratifié par Alain du titre de prince du sang était un arracheur de dents fort connu à cette époque et nommé Galimard.