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La France, c’est là un fait que vous ne pourriez nier, est réduite aux abois. Épuisée d’hommes et d’argent, elle s’impose inutilement de cruels sacrifices pour soutenir la lutte gigantesque dans laquelle elle se trouve engagée. Ce qu’il lui faut, c’est de l’or, beaucoup d’or… et il ne lui est plus possible d’en demander à l’impôt, car l’impôt a déjà dépassé les limites extrêmes de la justice et de la raison pour tomber dans la spoliation et dans le vol…

— Monsieur le boucanier, vous oubliez en présence de qui vous avez l’honneur d’être !